26 Mai La Malbaie
Je suis en vacances à La Malbaie. Ma mère et moi avons fait un road trip de 3 jours le long du fleuve St-Laurent. Le paysage est ludique avec des maisons qui semblent avoir été déposées au hasard sur des collines, des champs, des falaises et des plages. Il est aussi majestueux et mystérieux avec le brouillard qui s’installe et les vues sur le fleuve où l’on ne sait plus si c’est l’eau ou le ciel ! Nous logeons à Cap-a-l’aigle, juste après La Malbaie. Je me suis réveillé tôt ce matin et il avait de la pluie et brume, donc je ne m’attendais pas à ce que les oiseaux chanteurs soient trop actifs, donc je me suis dirigé vers l’eau plutôt vers les quais et les plages de La Malbaie. En arrivant sur la plage, un groupe d’environ 45 goélands a décollé et s’est envolé vers l’eau ouverte et brumeuse. Au moins quelques-unes, sinon toutes, étaient des goélands à bec cerclé. En inspectant de plus près la plage, un faucon pèlerin venait d’en prendre une et dévorait l’oiseau sur la plage ! La photo ci-dessus est prise à travers mes jumelles car je ne voulais pas déranger son petit déjeuner en m’approchant trop près. J’ai eu la chance d’observer le faucon faire un bon travail en finissant son petit déjeuner, ne laissant pas grand chose pour la corneilel qui attendait son tour pour les restes.
Le temps s’est éclairci et je suis allé dans un jardin public de lilas à Cap à l’aigle. Il n’était encore que 7 heures du matin. Quel jardin étonnant et quel moment idéal pour voir les lilas en fleurs ! Il y avait des sculptures le long d’un chemin avec une petite chute d’eau et de nombreuses variétés de lilas. Magnifique. Il y avait aussi quelques arbres fruitiers en fleurs avec des viréos aux yeux rouges, des viréos à tête bleue, des jaseurs d’amerique, des chardonnerets et des parulines obscures parmi les fleurs ! La parulines obscures était difficile à identifier car je n’ai pas l’habitude d’en voir et je ne connaissais pas son chant. Elle ressemble à un viréo avec une poitrine blanche, un dos olive et une bande oculaire. Mais son chant ressemble plus à celui d’une paruline. C’est un trille aigu et rapide à 2 parties. J’ai vérifié tous les viréos dans l’application ornithologique de mon téléphone pour essayer de faire correspondre l’apparence et le son, mais aucun ne correspondait. J’ai enregistré le son pour le retravailler plus tard. Puis j’ai commencé à faire défiler les parulines et j’ai vu la parulines obscures (tennessee warbler). J’ai vérifié le chant et c’était parfait ! C’est satisfaisant quand vous ne connaissez pas un oiseau et que vous réussissez à le découvrir sur le champ ! Un autre oiseau qui se trouvait dans un groupe d’arbres à proximité dans les jardins était la Paruline à colier parmi un grand groupe de tarin des pins. La Paruline à colier est un autre oiseau que je n’ai pas l’habitude de voir. Je l’ai vu une fois à Cape May mais je ne me souvenais pas de son chant. Je n’ai pas pu l’observer de près et j’ai pensé qu’il s’agissait d’une paruline a gorge orangée en me basant sur son chant. J’ai vu un éclair de jaune qui ne correspondait pas à la paruline orangée, puis je l’ai perdue. Plus tard, je l’ai revu et je l’ai bien regardé ! J’ai dû regarder sur mon application pour faire correspondre l’apparence et c’était une correspondance certaine avec la Paruline à colier.
C’était beaucoup d’excitation ornithologique pour moi en une matinée, mais en fait il n’était même pas encore 8h et j’ai continué à aller à différents endroits et j’ai vu beaucoup d’autres oiseaux intéressants aujourd’hui avant de finalement aller au Musée de Charelvoix.
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